Lorsque j’ai lu cette information*, je suis restée perplexe.
Quand Napoléon Bonaparte est décédé le 5 mai 1821 d’un cancer de l’estomac, exilé sur sa lointaine île de Sainte-Hélène, une autopsie a été pratiquée.
Le docteur C. MacLaurin, qui en fut chargé, nota que les organes sexuels de l’ex-empereur des Français étaient petits et atrophiés.
Le docteur ajoutait, sans préciser qui il avait interrogé pour obtenir cette information, que la rumeur prétendait que le défunt était impuissant depuis quelque temps déjà.
Et c’est là que l’histoire devient baroque.
Un prêtre, présent à ce moment-là se fit remettre… le pénis de l’empereur.
Conserver un souvenir, je peux le concevoir, mais là!!!
Durant cent cinquante ans, le pénis coupé erra ci et là, avant d’être mis aux enchères chez Christie’s vers 1971.
Les chroniqueurs et autres spécialistes décrivirent le minuscule organe de deux centimètres et demi de long, rappelant un hippocampe desséché.
Pauvre Napoléon… quelle humiliation…
Le « petit objet déshydraté » a été mis à pris à 13 300 livres, puis retiré de la vente.
Un semblant de dignité à l’horizon?
Non.
Peu après, l’attribut de l’Empereur a été proposé sur le catalogue de vente par correspondance de la société Flayderman, tout comme quelques cheveux et autres poils de barbe.
Ce qui me réconforte, c’est qu’aucun acheteur ne se manifesta.
Finalement, en désespoir de (mauvaise) cause, le pénis de Napoléon fut vendu pour environ 3’800 dollars à un urologue américain.
Napoléon repose aux Invalides.
Émasculé.
Et je me demande toujours ce qui a poussé ce prêtre à se comporter comme il l’a fait.
Martine Bernier
*Source: Drôle de Listes