La journée commence en fanfare.
Non, je ne plaisante pas: VRAIMENT en fanfare.
A 4h30 du matin, c’est toujours un peu dur, même si j’étais réveillée.
Puis explose le canon, juste après que mon Capitaine revienne d’une nuit de travail.
Il est un peu perplexe… quel est ce pays « neutre » qui fait tonner le canon aussi tôt, qui plus est pour une fête religieuse?
En me retrouvant aux aurores dans mon bureau, j’écris ce mot sur facebook:
4h30 du matin: la Fanfare joue la diane dans le village.
Puis, de 5 à 6 heures, le canon tonne de manière régulière.
C’est la Fête Dieu.
Je file dans mon bureau avant 6 heures, flanquée de Pomme qui fonce terminer sa nuit dans son « panier de bureau ».
Avant de fermer les yeux, elle me lance un regard qui dit clairement: « Ils sont fous, ces Humains… »
Quelques secondes après, une vague de réactions arrive, et une conversation très drôle s’engage.
Je peux compter sur mes complices facebookiens pour me suivre dans mes grands délires quand il le faut.
Et là, il le fallait!
Ce début de journée marque, pour le Valais, une journée de « repos ».
Pas pour moi, malheureusement: mon travail n’attend pas.
Je ne vais d’ailleurs pas m’en plaindre!
Alors que j’écris, je regarde par la fenêtre le village endormi.
Dans la journée, la procession de la Fête Dieu va se mettre en route, et la fanfare ressortira ses partitions.
Les traditions, la vie…
J’aime bien, finalement…
Martine Bernier