C’était en 2009.
Dans le cadre de l’exposition « Là où je suis n’existe pas » du Printemps de Septembre, à Toulouse, une commande publique a été passée à l’artiste américaine Amy O’Neill.
A 38 ans, connue pour son univers psychédélique, elle a souhaité réaliser un conte britannique du XVIIIe siècle parlant d’une vieille femme habitant dans une chaussure.
Polystyrène, résine époxy, verre, bois, contreplaqué, tubes métalliques…. le tout assemblé a donné la « Chaussure-Maison ».
Une pièce de 3,7 mètres de haut, 3,5 mètres de long et 1,5 mètre de large, qui aurait coûté 52’000 euros.
Elle a été provisoirement installée dans la cour d’honneur de la Direction régionale des affaires culturelles de Midi-Pyrénées, à Saint-Gaudens, dans l’attente de lui attribuer un site définitif d’implantation.
J’ignore si la maison-chaussure a déménagé depuis.
Mais avouez que la démarche est étonnante…
Martine Bernier
2 réflexions sur “La chaussure-maison d'Amy O'Neill”
C’est beau ,mais là je dis ‘glouups’ ,donner 52000 à une artiste américaine ,pour une oeuvre jolie,mais sans plus,alors que des quantités d’artistes français de talent ‘crèvent la faim’ ,j’ai du mal . Avec cette somme la ville de Toulouse aurait pu faire vivre quelques familles un bon moment.
c’est vrai… et c’est sciemment que j’ai mis le prix de l’oeuvre en question. Car c’est aussi un point intéressant, en art: quels en sont les prix, et jusqu’à quel point le public peut-il les trouver indécents ou non? Car en fait… à combien estimons-nous le prix du beau ou de l’insolite? Un véritable débat philosophique!