L’histoire est suffisamment ahurissante pour être relatée…
Depuis quelques jours, la presse raconte la triste aventure vécue par « Ecce Home », une peinture d’un artiste espagnol du XIXe siècle; représentant une tête de Christ.
Triste aventure qui fait pouffer de rire une bonne partie de la population, et qui navre les amateurs d’Art.
L’oeuvre se trouvait sur l’un des murs d’une petite église, Le Sanctuaire de Notre Dame de la Miséricorde, nous dit-on.
Abimée par le temps, elle ne demandait rien à personne, et certainement pas à l’une des octogénaires de la paroisse qui a senti naître en elle le besoin de restaurer la peinture à sa façon.
Le problème est que la brave dame, pourtant pleine de bonnes intentions, n’a aucune notion de la restauration.
Le résultat est catastrophique.
Fustigée, elle a expliqué, selon le « Nouvel Observateur », que « chez eux, on a toujours tout réparé soi-même ».
Les descendants du peintre sont consternés: pour eux, la peinture est détruite.
Pour le vérifier, une équipe de restaurateurs, professionnels cette fois, va se pencher sur le cas du tableau.
Sera-t-il sauvé?
Rien n’est moins sûr.
S’ils interviennent rapidement, ils devraient pouvoir limiter les dégâts, mais les experts pensent que l’oeuvre restera abîmée.
Sur Internet, l’histoire fait long feu.
Les internautes ont repris l’anecdote pour la transformer en parodie.
L’octogénaire, elle, se défend bec et ongles, affirmant que c’est le curé qui lui a demandé d’entreprendre ce travail, que tout le monde la voyait faire et que personne ne lui a rien dit.
Si quelqu’un pouvait avoir la bonne idée de lui confisquer ses pinceaux, ce serait prudent.
Martine Bernier