Je n’avais rien lu ni entendu sur le film « Tous les espoirs sont permis ».
Tout ce que je savais, c’est que Meryl Streep y tenait le rôle principal, ce qui, pour moi, méritait largement d’aller le voir.
Mon Capitaine et moi et moi avons donc repris le chemin du cinéma que nous avions déserté pendant trois mois, pris par d’autres occupations.
Le film passait en version originale, ce qui, souvent garantit une salle plus ou moins vide.
Ce qui n’a pas manqué…
Nous ne connaissions absolument pas le scénario du film, la surprise a donc été totale.
Il raconte l’histoire de Kay (Meryl Streep) et d’Arnold (Tommy Lee Jones), un couple de soixantenaires mariés depuis plus de 30 ans.
Tous deux font chambres à part, sont murés dans des silences et des habitudes dont souffre Kay, jusqu’à ne plus pouvoir le supporter.
Un jour, elle entend parler d’un thérapeute de couple (Steve Carell), qui semble obtenir des miracles avec ses patients.
La thérapie dure une semaine, coûte 4000 dollars, mais Kay veut tenter l’expérience.
Reste à convaincre son mari…
Nous devenons les spectateurs d’une thérapie très intime, et du chemin que les deux nouveaux patients doivent refaire l’un vers l’autre.
Première constatation; qui n’est pas une surprise: Meryl Streep et Tommy Lee Jones sont de brillants acteurs.
Et Steeve Carell dans le rôle du thérapeute est très crédible.
J’ai aimé le film, mais j’ai regretté que les deux personnages principaux soient coincés dans des clichés et des scènes souvent caricaturales et cruelles où le mari se comporte réellement comme un rustre et où l’épouse est vraiment très… inexpérimentée.
Le réalisateur David Frankel aurait pu être plus subtil…
Ceci dit, dans la deuxième partie du film, on rit beaucoup et l’expérience de ce couple est rafraîchissante.
Le film ne laissera pas de grand souvenirs, mais il est distrayant et les acteurs n’ont pas démérité.
Martine Bernier