Les souvenirs que nous nous construisons…

Quand j’ai vu que le film « Les Enfants du Marais » était programmé à la télévision, j’ai voulu le revoir… pour la quatrième fois!
J’ai déjà dit sur Ecriplume le bonheur que j’ai à déguster cette perle du cinéma français… cette fois, c’était en compagnie de mon Capitaine qui le découvrait pour la première fois et qui a été sous le charme, lui aussi.

Ce matin, un long message de mon amie de là-haut m’attendait.
Je les déguste eux aussi, à  chaque fois, comme on savoure une confiserie.
Et pas n’importe laquelle: une truffe (sans alcool!) ou un manon!
C’est tout dire…

 
Elle relevait la similitude qui nous a souvent frappées entre certains de mes souvenirs et certains des siens.
Et elle m’a raconté un épisode de sa vie qui m’a beaucoup amusée, lorsqu’elle était à l’Ecole d’Infirmière, au Québec.
Elle est très drôle, bourrée d’humour et de sensibilité.
Mais elle me confiait aussi dans son message ses actuels soucis de santé, et le petit coup de blues qui s’était installé hier soir après qu’elle ait parlé à ses frères qui sont au Canada, par téléphone.
Elle me disait que souvent, l’ennui arrive lorsque l’on évoque les souvenirs.
Je repense à ce passage de sa lettre.
Je lui ai répondu que, pour ma part, comme mes souvenirs sont plantés dans l’atmosphère familiale composée de drames, de tristesse et de malheur que je vivais à l’époque, je ne les regrette pas et je ne voudrais  en aucun cas revenir en arrière.
J’aime le moment présent…
Nos souvenirs, nous les écrivons aujourd’hui, en vivant des merveilles avec nos familles, nos proches, nos amis, et en nous découvrant à travers cette amitié toute fraîche qui nous a été donnée.
Avec elle, j’ai l’impression d’avoir retrouvé mes 15 ans, mes 20 ans, mes 30 ans, mes 40 ans et, aujourd’hui, mes 50 ans, mais sur un mode plus doux, plus léger, dénué de tensions.
Deux « nanas », qui se retrouvent au-delà de ces questions de temps, d’âge, d’époque et de frontières.
Une grande tendresse, des enthousiasmes, et ce goût commun pour l’authenticité, la chaleur humaine et ce je ne sais quoi qui rend la vie passionnante.

Je sais qu’elle va lire ces quelques lignes.

L’occasion pour moi de la remercier de faire partie de toutes celles et de tous ceux qui sèment des bulles de bonheur dans ma vie…
 
Martine Bernier

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