Je suis en colère, je l’avoue.
J’ai entendu hier aux informations que des enfants s’étaient piqués avec des aiguilles de seringues souillées qui ont été jetées dans la cour de leur école par des toxicomanes inconscients.
Cette colère gronde en moi depuis plusieurs semaines déjà, bien avant cette nouvelle: une personne qui m’est chère a vécu la même mésaventure il y a peu et est encore actuellement sous traitement préventif, dans l’attente du verdict des prochaines prises de sang.
Ce simple geste d’abandonner une seringue usagée peut bouleverser la vie de ceux qui vont la ramasser par erreur, par jeu ou par devoir.
Je ne vais pas monologuer sur un fait de société où l’on ne peut même pas faire appel à la conscience de ceux qui abandonne ces seringues, puisque, apparemment, ils ont dépassé le stade où ils peuvent s’inquiéter des conséquences.
Mais je ne sais plus où j’avais lu que 400 enfants étaient piqués par année en France à peu près dans les mêmes conditions.
Avouez qu’il y a de quoi être en colère..
Martine Bernier