Sur certains points, nous sommes tous pareils, je pense.
Même les plus solides et les plus optimistes d’entre nous traversent parfois des périodes où l’accumulation de soucis ou de fatigue, une mauvaise nouvelle (celle de trop, en général), le tout doublé d’un hiver qui semble interminable, les rendent plus fragiles.
C’est là que naît le « blues ».
Que l’on s’applique à dissimuler, bien sûr.
En général, c’est là que l’on comprend que quelques jours de repos feront le plus grand bien.
Les personnes dotées de sensibilité le sentent.
D’autres sont imperméables au fait que vous ayez besoin de ne pas être stressés davantage.
Lorsque, dans ce cas-là, nous nous branchons en « mode pas à pas », en nous efforçant de faire le gros dos tout en remplissant le mieux possible les tâches quotidiennes, il est déconseillé de venir nous agresser, même inconsciemment.
Je me dis souvent qu’il y aurait moins de conflits si ceux qui aiment gérer la vie des autres apprenaient à les respecter.
Ce matin, tout en m’attaquant à ma journée de travail, je m’efforce de trouver un « point sourire » avant de la commencer.
Et j’ai trouvé…
Hier, jour du 1er avril, France 3 Midi-Pyrénées a lancé l’un des plus jolis poissons d’avril de l’année….
En annonçant que le gouvernement envisageait de lâcher des pandas géants dans les Pyrénées à titre expérimental à la place des ours qui font polémique.
J’ai adoré la (fausse) nouvelle…
Martine Bernier