Maison de Boris Vian

Boris Vian
Boris Vian

Elle se trouve au 94 boulevard de Clichy, à Paris.
Une impasse indiquée par une jolie enseigne en émail indiquant la « Cité Véron ».
Cela ne vous dit rien?
Si, si, cherchez bien…
En 1952,  la cité, qui abrite des pavillons bordés de jardins, accueille deux habitants de marque: Jacques Prévert et  Boris Vian.

Le 23 juin 1959, Boris Vian meurt brutalement d’une crise cardiaque.
Aujourd’hui, l’appartement de 30 m2 qu’il a entièrement aménagé de ses mains, est toujours en là, et rien n’y a bougé…
Il avait organisé et géré l’espace avec brio et fantaisie, alliant sa formation d’ingénieur à sa malice naturelle.MAISON_BORIS_VIAN07
Les objets, les livres, les dicos, les disques… tout est là, saupoudré de parcelles d’âme du poète.
Ici, il a écrit, composé.
En entrant, le visiteur peut lire: « La Direction de l’établissement informe les génies méconnus que le manque de place ne permet pas de les recevoir. » Boris Vian

Le sanctuaire est intact, bien protégé, avec sa terrasse donnant sur le Moulin Rouge.
Fascinant Boris Vian, plus tout à fait là, mais pas tout à fait parti…
Comme tant d’autres, j’ai lu ses livres, écouté ses chansons.
Pourquoi est-ce de lui que j’ai choisi de parler aujourd’hui?
Parce que, d’aussi loin que je m’en souvienne, l’une de ses chansons me poursuit: Le Déserteur.
La première fois que je l’ai entendue, j’ai eu un choc.
Depuis, je l’ai écoutée, apprise, chantée… et je la connais toujours par coeur.
Ce matin, allez savoir pourquoi, elle me trottait dans la tête au réveil.
Un clin d’oeil, donc, à son auteur, esprit libre…

Martine Bernier

Le déserteur, Boris Vian

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