Ecriplume, mon petit monde…

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Ce matin, lorsque je me suis levée,  peu avant 6 heures, l’appartement était baigné d’une lumière rose.
Le soleil m’offrait un levé royal de derrière les montagnes.
Pomme, qui sait qu’en ce moment je ne suis pas au top, s’est précipitée vers moi juste avant que je ne me lève.
Debout contre le lit, elle m’a posé une léchouille sur la joue, me couvant d’un regard inquiet:
– Ca va, toi?
La journée commence bien…

Une demi-heure plus tard, me voilà dans mon bureau.
Un reportage m’attend du côté de Genève, aujourd’hui.
Il faudra partir tôt pour arriver à l’heure.
Mais avant… au moment de poster quelques lignes sur Ecriplume, je réalise ce qui s’est passé hier.
Dans la journée, quelqu’un m’a laissé un message sur Facebook qui me demandait si j’avais réalisé que le compteur des visites d’Ecriplume avait passé les trois millions.
C’est idiot, je sais, ce n’est qu’un chiffre… mais il m’a frappée.
J’ai salué l’événement sur Facebook par la photo ci-dessus et par  ce message: « Comme on me l’a fait remarquer, Ecriplume a passé hier soir ou cette nuit le cap des trois millions de visites. Pas de mots pour décrire ce qui me dépasse un peu. Donc, je fête l’événement en cachant mon émotion derrière un rideau d’ombrelles colorées! »
Ce matin, je réalise que, outre les réactions qu’il a provoquées, plusieurs messages m’attendent un peu partout.

Je reste pourtant dans cette étrange semi-solitude avec mes questions…
Qui me lit ainsi?
Trois millions, ce n’est pas rien… et cela va très vite: depuis que ce chiffre a été franchi, plus de 5000 autres visites se sont déjà ajoutées au compteur.
Compteur que je regarde, un peu perplexe: tu es sûr que tu sais compter, toi?

Ecriplume, mon petit monde de rien du tout, me vaut quantité de surprises…
Je disais, il y a quelques jours, à l’une de mes plus chères amies, que je le vois comme un pont.
Je ne compte plus le nombre de personnes qui ont franchi ce petit pont virtuel pour me parler.
Et je l’emprunte moi aussi à l’envers, pour aller à la rencontre de ceux qui se trouvent à l’autre bout de l’écran.
Comme Anne-Marie, il y a quelques jours, à qui j’envoie ce matin une pensée rosée, de la couleur de ce ciel matinal.

Ecriplume, c’est une accumulation de petits riens.
Mais c’est surtout vous, qui me lisez, et qui, pour des raisons qui me sont mystérieuses, me demandez de continuer, de ne pas fermer la lucarne.
Merci…

Martine Bernier

 

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