Quelle bonne idée a eu TMC hier soir en consacrant la soirée à Marcel Pagnol à travers « La Gloire de mon Père » et « le Château de ma Mère »…
L’écriture de Pagnol est un délice dont je ne me lasse pas…
Et les films d’Yves Robert sont des merveilles.
Ni ces livres ni ces films ne prennent de rides, ils font partie de ceux que je revois sans la moindre lassitude.
Comment ne pas être sensible à cet univers tendre dans lequel ils nous plongent, fait de chant des cigales, de garrigue et de thym sauvage, dans lequel les humains sont si attachants?
En nous les présentant tels qu’ils sont, avec leurs qualités et leurs savoureuses imperfections, ils dessinent un monde dans lequel il fait bon vivre.
Hier, nous avons regardé le premier film, gardant le second pour plus tard.
On économise les bonnes choses pour en profiter plus longtemps…
Pagnol et Robert sont partis depuis un long moment déjà…
Je crois d’ailleurs que les deux films de ce soir étaient les derniers qu’Yves Robert a tournés.
Mais je pense que ces deux hommes resteront inoubliables, pour la joie de vivre, l’humour irrésistible, le parfum d’insouciance et les sentiments d’amour et d’amitié avec lesquels ils ont pétri la pâte de leurs oeuvres.
Je me suis un jour rendue sur la tombe d’Yves Robert, à Montparnasse.
Des passants y avaient déposé des boutons multicolores… en hommage, bien sûr, au réalisateur de « La Guerre des Boutons ».
Martine Bernier
