Au fil du temps, je me suis intéressée de plus en plus sérieusement aux produits qui accompagnent les femmes depuis des siècles, voire depuis des millénaires sans que leur histoire ne connaisse de nuage.
Et je suis d’autant plus intéressée et concernée par le sujet lorsqu’il implique des produits conçus à base de fleurs ou de végétaux.
Parmi eux, celui que je préfère est l’eau de rose, le plus fin, le plus troublant d’entre eux…
Ma première rencontre avec l’essence de rose date de pas mal d’années déjà…
J’avais moins de 25 ans lorsque quelqu’un m’en a rapporté un petit flacon dans un étui en bois de l’un de ses voyages en Bulgarie.
Il a été égaré lors d’un déménagement, mais il ressemblait à ceci…
C’était la première fois que j’étais en contact avec cette fragrance, grand classique des parfumeurs.
Ce petit objet et son contenu représentent l’un des cadeaux les plus délicats qui m’aient été offerts.
Le temps a passé.
Un jour, je me suis rendue pour les besoins d’un article au Château d’Aigle où une dame organisait une exposition entièrement dédiée à la rose.
J’ai eu beau chercher dans mes archives, je n’ai pas retrouvé l’article que je lui avais consacré.
Mais j’avais été enchantée par le sujet, par la personne qui le proposait et qui était une passionnée de roses…
Je crois que c’est elle qui m’a donné envie d’en savoir plus.
J’ai voulu comprendre ce qui, en dehors de son parfum exceptionnel, poussait les femmes à utiliser cette fleur depuis aussi longtemps en cosmétique.
J’ai appris que l’eau de rose régénère les cellules de la peau, la tonifie, l’adoucit.
Depuis, j’ai toujours un flacon d’eau de rose à portée de la main.
Je n’y retrouve pas le parfum capiteux de cette rose de Bulgarie qui m’a accompagnée durant des années, mais qui sait… peut-être le retrouverais-je un jour!
Martine Bernier