Je ne l’apprendrai à personne: les enfants et les ados des années 60 – 70 ont vécu une période très faste au niveau de la BD.
Je ne faisais pas exception, et j’étais grand fan de Greg, Franquin, Goscinny, Peyo, Roba, Moris, Jijé et tous les autres.
Et parmi eux, celui qui a fait partie de mes maîtres de l’humour disjoncté: Gotlib.
Lorsqu’il nous a quittés hier, l’hommage a été unanime pour celui que beaucoup ont surnommé « Le Papa de Gai-Luron ».
C’est vrai que Gai-Luron était son personnage tout public, accessible à tous.
Pour ma part, ce qui m’a amenée à le lire, puis à devenir accro jusqu’à collectionner tous ses livres, ce sont les personnages complètement loufoques dont il nous a régalés dans le journal Pilote.
Je relis régulièrement les tomes de la Rubrique-à-brac, de Cinémastock, des Dingodossiers, Superdupont, Trucs Machins choses etc.
Je reste une disciple absolue de son humour, de ses dessins, du bonhomme dont me parlait Ricet Barrier qui était son ami, de la Coccinelle devenue le fil rouge de certaines de ses BD.
Gotlib est parti lui aussi.
Pas drôle du tout, ça.
Je ne sais pas ce qu’il en est pour vous, mais moi… je vais continuer de le lire encore et encore.
Je n’ai pas terminé mon éducation!
Martine Bernier