Plus j’avance en âge, et plus j’aime les estampes japonaises.
J’en ai déjà parlé sur Ecriplume.
Avec le temps, donc, j’ai essayé d’en savoir plus sur l’un des maîtres en la matière: Katshushika Hokusai (1760 – 1849).
Et, comme d’habitude, ma manière d’étudier un sujet passe par les livres…
Plusieurs ont été consacré à Hokusai.
Je me suis procuré le dernier en date, celui d’Olaf Mextorf: « Hokusai ».
Un petit ouvrage écrit en plusieurs langues, proposant un voyage à travers les oeuvres de cet artiste fécond.
C’est un régal, une friandise…
Il était un dessinateur extraordinaire et un coloriste brillant.
Saviez-vous qu’il aurait laissé une oeuvre colossale composée de 30’000 dessins et d’une pléthore de dessins?
Le plus connu sous nos latitudes est sans doute la Grande Vague de Kanagawa…
Mais sa carrière et son talent ne sont pas les seuls éléments qui me fascinent en lui.
Hokusai a eu une vie hors du commun, passant par des périodes très dures de pauvreté , vivant de grands bonheurs et de profonds malheurs, arpentant le Japon son cahier de croquis à la main…
J’ai également appris grâce au livre d’Olaf Mextorf qu’Hokusai a utilisé plus de trente noms d’artistes.
Une coutume chez les peintres japonais, dont il ne s’est pas privé.
C’est grâce à ces différents pseudonymes dont six reviennent régulièrement dans son travail, que les experts ont pu se repérer dans l’oeuvre colossale de l’artiste.
Je n’aurai pas assez d’une vie pour découvrir tout ce qu’il a réalisé…
Martine Bernier