Aux grands maux…

Dès que la pluie fait son grand retour, je me retrouve face à un problème récurrent: il m’est extrêmement difficile de nourrir mes mini poules.
Poser les mangeoires à l’extérieur les transforme en piscine au bout de quelques minutes, les mettre à l’abri dans « l’antichambre » du poulailler ne plaît pas à mes Boulettes qui estiment sans doute ne pas avoir suffisamment de place pour s’y rendre toutes à la fois, et mettre des graines à même le sol est une solution à oublier en raison de l’eau qui les engloutit.
Bref, je désespère à chaque période de pluie persistante.
Conscient du problème, mon Capitaine a décidé de prendre les choses en main.
Il a entamé des travaux pour créer un auvent protégé du vent et des intempéries sur le mur du premier enclos adjacent à mon bureau.
Et cette fois, il n’a pas lésiné sur les moyens. 
En trois jours, il avait réglé le problème.
L’auvent a été recouvert d’un toit de tuiles, protégé du vent des deux côtés, et le sol devait être par la suite recouvert de sable pour offrir à mes mini poules la possibilité de prendre des « bains de sable » comme elles les aiment.
Vu le temps qu’il a fait lundi, elles ont eu tout loisir d’expérimenter leur nouvelle aire de repos.
Cette fois, plus aucune d’entre elles ne s’est retrouvée exclue des « résidences secondaires », résidences qui ont regagné leurs places sous le auvent dès que les travaux ont été terminés.
Je ne sais pas, entre elles et moi, lesquelles étaient les plus curieuses de voir le résultat de ce nouveau chantier… mais ce que je sais, c’est qu’elles ont passé la journée de lundi sans stress, bien au sec!

Le problème… c’est que les jours suivants, mon Capitaine a parachevé son oeuvre en couvrant le sol de sable, comme prévu, le tout entouré d’un rebord en bois.
Ce simple ajout a découragé mes Bantam de Pékin à retourner sous le couvert… contrairement à Neige et Kiwi qui, avec leur âme de pionnières, ont exploré sans complexe.
Reste à voir comment ce nouveau 5 étoiles pour gallinacés sera fréquenté dans les jours à venir… 

Martine Péters

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