Rosiers sous pluie…

Lorsque mon Capitaine m’a parlé du coin de Franche-Comté où il me proposait de vivre, il m’a expliqué qu’il y pleuvait souvent.
Ce qui, pour moi, était loin d’être un problème: non seulement j’aime la pluie mais, de plus, j’ai conscience qu’elle est plus précieuse que jamais à une époque où l’eau se raréfie.
Si les étés passés ici sont aussi secs qu’ailleurs, il faut avouer qu’en effet, l’automne et l’hiver sont copieusement arrosés.
Les matins où, en sortant m’occuper des poules, j’ai tendance à pester contre ces averses à répétition qui occupent les journées, j’ai aussi une pensée émue pour la nappe phréatique  et pour la rivière reconnaissantes.

Depuis que mes Boulettes ont droit à un abri de luxe, elles y passent leurs journées dans un confort qui ne les laisse pas indifférentes.
J’ai rarement vu des poules aussi détendues!
A chaque fois que je les laisse après m’en être occupé, je me dirige vers la roseraie.
Plusieurs jours par semaine, il fait gris et il pleut.
Et pourtant… elle est belle.
Mon Capitaine a passé beaucoup de temps à enrichir la terre et à planter les  derniers arrivés, ces jours-ci.
Tout est soigné, propre…
Et mes protégés, tous fraîchement taillés, ont  pratiquement tous commencé leur mise en feuilles.
Certains sont un peu moins avancés que d’autres, mais ils sont pleins de promesses.
Je les surveille, les encourage… le printemps n’est pas loin!

Martine Péters

 

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