Chaque mois, lorsque mon fils et son petit bonhomme passent le weed-end à la maison, la soirée du samedi est transformée en soirée cinéma, j’en ai déjà parlé ici.
Le 25 décembre au soir, nous avons décidé de faire de même.
Le premier film, c’est moi qui l’ai choisi.
J’ai opté, sur Netflix, pour un film dont le scénario était alléchant.
Ce que je n’avais pas vu, c’est qu’il s’agissait d’une comédie musicale… un genre dont mes trois hommes ne sont pas très friands.
Comme la soirée n’était pas très avancée, j’ai proposé, à la fin du film, qu’Aurélien en choisisse un deuxième.
Presque sans hésiter, il a voté pour: « Le monde secret des Emojis ».
Un choix, d’autant plus étonnant qu’il avait déjà vu le film, nous a-t-il confié.
En dehors de lui, aucun de nous n’était très convaincu par le scénario, à en juger par les regards un peu désespérés que nous avons échangés.
Franchement… un film, mettant en scène des émoticônes… nous nous attendions au pire.
Mais son choix ne discute pas, sauf cas de force majeure, c’est la règle.
Nous nous apprêtions donc à prendre notre mal en patience.
Et ce fut la surprise.
Le film, doté d’une critique déplorable, a pourtant réussi à rendre presque attachant un smiley « bof » qui n’a pas vraiment la vocation pour tenir ce rôle.
Comme quoi…
Même avec un sujet plus que maigrichon et en cumulant les avis défavorables voire lapidaires, un film peut trouver grâce aux yeux des enfants et aller jusqu’à faire sourire les adultes…
Il faut dire que, du haut de ses 9 ans, Aurélien est parfaitement imperméable aux incohérences et aux allusions tendancieuses pour des placements de produits, qui pouvaient se croiser dans ce dessin animé…
