Aïcha al-Qurtubiyya

Il m’arrive de temps en temps d’acheter les numéros spéciaux que certains magazines consacrent à des sujets qui m’intéressent.
Dernièrement, je m’en suis procuré trois, dont un hors série de Lire Magazine intitulé Les plus belles poésies écrites par des femmes.
101 textes écrits aux quatre coins du monde, à toutes les époques.
J’aime particulièrement ceux composés qui nous viennent de la période allant de l’Antiquité à la Renaissance, mais chaque époque et chaque poème est une source de découvertes intarrissable…
Je lisais ou relisais certains d’entre eux lorsque je suis tombée sur une perle…
Le poème s’appelle Je suis une lionne, et a été écrit par Aïcha al-Qurtubiyya dont on ne connait que l’année de la mort, en 1009.
Elle a vécu au coeur de l’Espagne musulmane, à Cordou, dans une famille lettrée.
Comme ses homologues poétesses de l’époque, Aïcha n’hésitait pas à affirmer sa personnalité, comme elle l’a fait dans pour ces trois lignes écrites alors qu’elle refusait une demande en mariage.

J’ai été frappée par la force que contiennent ces phrases.
Des siècles plus tard, cette jeune femme est encore bien vivante à travers ce qu’elles disent d’elle…
Dans le même magazine se trouve un poème de la japonaise Ono no Komachi qui est un pilier de la poésie du IXe siècle.
Un personnage fascinant que je lis depuis longtemps, aux textes d’une extrême finesse…
Je lui consacrerai sans doute un Ecriplume dans peu de temps…

En passant d’un

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