Nous étions deux ados…

Il y a quelques semaines, j’ai reçu sur Facebook une demande de contact.
Après avoir vu que la personne qui me la proposait avait avec moi une amie commune, j’ai accepté, un peu distraitement, je l’avoue.
Je passe peu sur les réseaux sociaux.
Pourtant, depuis quelques jours, je suis revenue à cette demande.
La photo de la personne en question m’interpellait: je connaissais ce regard droit, intense…

Je me suis décidée à me concentrer sur le nom de cette dame et j’ai eu un choc.
Même si son lieu de résidence, Melbourne, me soufflait que je me trompais peut-être, je devenais de plus en plus convaincue qu’il s’agissait de l’une de mes amies, avec laquelle j’ai partagé beaucoup de choses lorsque je vivais mes jeunes années, en Belgique.
Samedi, une notification Facebook m’a indiqué qu’elle fêtait son anniversaire.
Et oui… nous avions le même âge et je me souvenais qu’elle le fêtait exactement un mois après moi!
Donc… je me suis jetée à l’eau et je lui ai mis un message, lui souhaitant un heureux anniversaire et lui demandant si, par hasard, elle n’avait pas été guide dans sa jeunesse, portant le totem de Lévrier.
Peu après, la réponse arrivait… c’était bien elle.
Elle pensait que je l’avais compris lorsque j’avais accepté sa proposition de contact, et avait été décontenancée que je ne lui donne pas signe de vie…
En trois phrases, nous avons renoué le lien… et nous avions toutes les deux les larmes aux yeux.
En ce moment, elle est en voyage aux États-Unis, mais nous savions outes les deux que, lorsqu’elle aurait un peu plus de temps, nous aurions beaucoup de choses à nous raconter…
Hier, le téléphone a sonné dans la nuit et nous avons repris notre amitié là où nous l’avions laissée…
Les réseaux ont beau avoir de sérieux défauts, ils nous offrent aussi ce genre de cadeaux…

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2 réflexions sur “Nous étions deux ados…”

  1. merci Martine pour ce partage, une belle histoire d’amitié qui a traversé un demi siècle sans être entâchée, il n’est jamais trop tard pour renouer des liens , ils sont solides quand ils sont profonds et qu’on a vécu tant de choses ensemble. j’espère qu’il y a encore plein de belles histoires de ce genre dans le monde perturbé dans lequel on vit aujourdhui .

    1. Ecriplume (Martine Péters, anciennement Bernier)

      Et merci à toi de m’avoir retrouvée! C’est un bonheur, d’autant que, au fil de nos échanges, j’ai le sentiment très net que nous avions repris notre amitié là où nous l’avions laissée… Je pense que le monde est parsemé de cadeaux de ce genre. L’idéal serait que l’on parle plus de ces jolis moments pour compenser un peu la souffrance du monde….

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