La semaine avait été très remplie…
Entre les visites, le travail, les projets, une interview passionnante et une liste de choses à faire longue comme un jour sans Wi-Fi, le samedi matin s’annonçait encore bien chargé.
Avec, en ligne de mire, un repas partagé le soir avec notre Estelle.
Organisation oblige, j’avais préparé l’une de mes fameuses petites listes qui me permettent de garder le cap.
Première mission: changer les draps du lit, sous l’oeil intéressé de Kali.
Ensuite, avant d’attaquer le ménage, passage obligatoire par l’étape toilettage du Babou.
Une étape un peu redoutée, parce que mon adorable Babou, avec son passé compliqué en élevage, garde une méfiance tenace envers les humains. Enfin, surtout ceux qui ne sont pas nous.
Mais contre toute attente, tout s’est déroulé merveilleusement bien.
En quelques minutes, elle était impeccable, joyeuse et très fière de s’être fait féliciter… et récompenser!
C’était le moment d’organiser l’entrée en scène de l’aspirateur.
Avec, bien sûr, les chiens sur les talons, en escorte officielle surveillant de près mes faits et gestes.
Idem pour le nettoyage.
Ne restait plus qu’à dépoussiérer l’escalier, où cette fois j’ai décrété que c’était zone interdite pour le comité canin.
Décision moyennement respectée…
Après cette session de gymnastique ménagère, retour dans mon bureau pour l’enregistrement de mon épisode de podcast écrit la veille.
Une petite bulle de calme avant le moment attendu: m’installer devant mon écran pour lire mon magazine informatique hebdomadaire.
Une pause bien méritée, qui marquait la fin du programme du matin.
Je l’avoue, je ne fais pas de sport.
Pas de jogging, pas de séance de yoga dynamique, pas de musculation, rien.
Mais franchement, avec ce programme, j’estime que mes séances de ménage, de poursuite canine et de manipulation de draps devraient être reconnues comme une discipline olympique.
Au minimum.