Grand souffle de printemps !

Je l’avoue: le ménage n’est pas ma passion…
Comme beaucoup d’entre nous, je le fais par obligation, et jamais en affichant une joie délirante.
Mais quand vous avez trois petites chiennes, que la maison vit et qu’il y a du passage, elle change rapidement de visage si elle n’est pas entretenue.
Ces derniers jours, j’avais du travail et peu d’énergie.
Je voyais bien qu’il allait falloir refaire équipe avec ma panoplie de « parfaite » ménagère (tout est relatif…), mais je n’étais pas follement enthousiaste à l’idée de ce qui m’attendait.
Il faut croire que j’ai une conscience… car, dans la nuit de dimanche à lundi, j’ai rêvé de la maison.
Dans mon rêve, elle était très sale… à tel point que cela m’a réveillée.
Nous le savons tous: la nuit les pensées sont souvent plus noires, les situations plus graves que ce qu’elles sont dans la réalité.
J’ai passé plus de deux heures à réfléchir voyant mentalement défiler devant moi la liste des choses qu’il fallait que je fasse pour rendre à notre foyer son air pimpant.
La maison se vengeait et ne m’a épargné aucun détail!
Le lendemain matin, j’en ai parlé à mon Capitaine..
Et je me suis mise au travail.
Je me suis attaquée à la cuisine, au salon et au hall d’entrée, en mode « nettoyage de printemps ».
Conscient de l’ampleur de la tâche, mon Capitaine m’a prêté main-forte en prenant en charge la salle d’eau du rez-de-chaussée et en dépoussiérant le plafonnier et les endroits que je n’arrivais pas à atteindre correctement avant de s’attaquer à la dalle perron de la véranda.
A 10 heures, j’étais exténuée.
Voui, à mon âge quasi canonique, l’énergie n’est plus aussi pétillante et durable… mais je ne m’en plains pas.
Je poursuivrai la tâche demain et les jours suivants.
Je me demande si la maison soupire d’aise ou ricane…
En tout cas nous, nous étions plutôt fiers de nous.