
Ce week-end, alors que je traversais tranquillement le hall, mon regard a été attiré par une silhouette pour le moins… insolite.
Là, suspendue à la rambarde de l’escalier, se tenait une créature mystérieuse, figée dans une posture théâtrale, mi-dramatique, mi-grotesque.
Une sorte d’espion galactique fatigué, en manteau noir, affublé d’une coiffe blanche à motifs roses.
Une apparition…
Une silhouette noire inquiétante, drapée dans une cape flottante, coiffée d’un couvre-chef constellé de motifs roses dignes d’un parchemin elfique.
Je me suis arrêtée net.
Qui était-ce ?
Était-ce une délégation interstellaire venue me proposer un partenariat cosmique?
Un ancien moine Jedi en retraite?
Ou un fantôme fashion victime qui aurait raté la sortie des vestiaires?
Heu… non….
C’était un pull.
Un pull noir tout ce qu’il y a de plus banal, soigneusement pendu là, en attente d’être remonté à l’étage.
Et sur sa « tête » trônait… une couche pour chien.
Oui, une couche pour Pomme, notre doyenne bichonne, qui en porte la nuit en raison des soucis liés à son grand âge.
Mon Capitaine, dans un éclair de génie ménager, avait décidé de combiner les deux objets en une œuvre d’art contemporaine.
Le résultat était là: un personnage improbable, à mi-chemin entre Dark Vador en pyjama et une diva de l’espace ayant raté son taxi pour l’Opéra.
Depuis, chaque fois que je passe devant l’escalier, j’ai une pensée émue pour notre héros textile…