A chaque fois que je regarde un film où apparait Audrey Hepburn, j’ai le même sentiment…
Certains êtres sont tellement lumineux et authentiques que lorsqu’on les revoit des années après leur mort, ils sont toujours aussi rayonnants, indémodables…
C’est le cas de cette femme magique.
En revoyant « Ariane » , film qui date de 1957, j’ai eu un choc.
Elle est née en 1929.
Pourtant, elle était tellement fraîche et candide qu’elle campait une jeune fille de 19 ans sans que l’on doute de son âge alors qu’elle entrevoyait la trentaine.
Mutine au charme piquant, fine, drôle, raffinée, d’une élégance rare… elle a séduit des générations de spectateurs conquis.
Et j’en fais partie.
Elle a reçu toutes les récompenses, était adorée par la profession comme par le public.
On disait d’elle qu’elle alliait la classe à une irrésistible petite folie.
Quant à tous ceux qui l’ont connue, ils louent son naturel, sa gentillesse, son dévouement aux causes humanitaires qu’elle défendait.
Le petit musée qui lui était consacré à Tolochenaz (Suisse) où elle a vécu les trente dernières années de sa vie, est fermé depuis longtemps, maintenant.
Il serait sans doute encore ouvert au public si l’un des fils de l’actrice n’avait pas souhaité que le nom de sa mère ne soit plus utilisé.
D’autant plus dommage que les bénéfices de l’endroit étaient reversés à une oeuvre de bienfaisance…
Dans le petit village vaudois, il ne reste plus que la tombe où repose la grande dame, et un buste en bronze qui ne lui ressemble pas vraiment.
Il reste aussi les films.
Il suffit de les visionner pour retomber sous le charme de cette incarnation de la classe que rendait délicieuse son petit grain de fantaisie…
Ah.. et puis il reste quelques biographies.
Je vais en lire une, tiens…
Martine Bernier