Comme pour beaucoup d’entre nous, Noël est pour moi LA fête de famille qu’il ne faut pas manquer.
Celle qui requiert toute mon attention, qui se prépare des semaines à avance.
Cette année, nous innovons avec les mini Village de Noël destiné à faire rêver les enfants… et les plus grands.
L’heure était venue d’aller chercher le sapin.
De l’instant du choix à celui de son installation, le rituel est immuable.
Je le choisis pas ni petit, ni trop grand, mais bien touffu pour qu’il n’ait pas l’air trop étriqué sous les atours qui vont lui être attribués.
Puis je regarde les prix et, comme toujours, je reste perplexe devant les pièges tendus par certains vendeurs, et notamment dans une grande surface bien connue en Suisse.
Je m’arrête devant deux sapins identiques.
Même taille, même prestance, même espèce.
Des jumeaux… à ceci près que l’un est venu cinq centimes de moins que 20 francs et l’autre… 50 francs.
Je demande donc au vendeur pourquoi leur prix est si différent… et je constate que le pauvre a dû être crapahuté là sans savoir de quoi il s’agissait.
Il me sert une vague explication mettant en exergue que « ce ne sont pas tous les mêmes! Certains sont des Nordmann, d’autres pas. »
Je suis d’accord avec lui… à ceci près que là, il s’agit bien de deux Nordmann, comme le confirment les étiquettes.
Le vendeur hausse les épaules et je prends mon sapin « bon marché » pour le ramener vers ses nouveaux quartiers.
Le temps que mon Capitaine l’installe dans sa chaussure de bois et notre hôte est prêt pour l’épisode habillement.
Vient alors l’étape suivante: l’immersion de Celui qui m’accompagne dans le garage pour y trouver les cartons dédiés à la décoration de Noël.
Ce n’est pas forcément une tâche facile… mais, cette année, il est arrivé à les retrouver en un temps record.
Ensuite… c’est le long tête-à-tête entre le roi des forêts et moi, sous l’oeil de Pomme, toujours très intéressée.
Chaque année, je suis attentive, dans la période d’avant Noël, lorsque je passe dans un magasin.
Je cherche à chaque fois des éléments de décoration originaux, jolis… et toujours dans les tons rouge et or.
Je ne mets pas tous les éléments, mais j’aime que le sapin raconte une histoire… comme celle du Père Noël soucieux de terminer sa tournée dans les temps!
Je termine par un soupçon de neige artificielle et le tour est joué.
Ensuite, je le prends en photo et là…
Avez-vous remarqué que les photos que nous prenons de nos sapins ne reflètent JAMAIS réellement leur beauté?
Donc, pas de photo de « l’oeuvre »!
Mais de petits clins d’oeil sur des détails, en passant…
Martine Bernier
