Ces derniers mois, j’ai eu à effectuer un parcours quasi initiatique qui m’a entraînée dans l’univers ophtalmique.
Pour faire court, j’ai découvert, en suivant ce chemin, que les choses sont rarement simples (ça, je le savais déjà!), et que, lorsque l’on a été victime d’un accident dans sa jeunesse, on peut en subir les conséquences bien des années plus tard, y compris lorsque ledit accident a touché les yeux.
J’ai eu la chance d’être admise dans la patientèle d’un jeune ophtalmo très compétent, dont le cabinet ultra moderne voire futuriste m’a permis de subir des examens approfondis sans avoir besoin de me rendre dans une clinique spécialisée.
Je m’étais préparée moralement à devoir subir une petite intervention dont l’éventualité avait été évoquée par l’orthoptiste.
Comme c’est souvent le cas, les choses ne se sont pas du tout passé comme prévu.
Je vais désormais être bénéficiaire d’un cycle de surveillance rapproché… ce qui me permettra d’effectuer de petites escapades avec mon Capitaine.
Hop, hop, dirait Desproges.
Comme il faut s’adapter à la situation, le moment était déjà venu de changer de lunettes.
Je me suis donc retrouvée chez mon opticienne préférée, une prescription à la main… et une liste de voeux de l’autre.
Parce que… pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué?
Côté look, j’avais étudié la question avant de me rendre en magasin et j’étais à peu près au clair: pour cette fois je voulais revenir à des formes « papillons », dans les tons violets-bleu.
Il me fallait une paire de lunettes à verres progressifs, une paire « mi-distance » adaptée à mon travail sur écran, une paire de lunette de soleil de vue… et je souhaitais rééquiper mon actuelle paire de lunettes de travail sur ordi avec des verres eux aussi réadaptés, pour qu’elle puisse m’accompagner dans mes ateliers.
Depuis cette année, comme j’ai introduit le travail sur ordinateur avec les enfants, j’ai impérativement besoin d’elles pour ce travail.
Et bien sûr… il m’est arrivé de les oublier chez moi, ce qui me complique singulièrement la vie.
Cette fois, la « paire ateliers » restera dans mon sac!
Une semaine plus tard, toutes les lunettes étaient prêtes.
Me voici donc rééquipée… en espérant qu’il ne faudra pas recommencer dans six mois.