
Je les ai revus l’autre jour dans une émission à la télévision.
Les chiens de Fo.
Ces statues gardiennes chinoises m’ont toujours impressionnée, depuis que j’en avais vu deux chez une dame, dans mon enfance.
On les voit souvent deux par deux, à l’entrée des temples ou des maisons traditionnelles.
Leur regard fixe, leur posture imposante… il y a quelque chose de puissant qui émane d’eux.
Malgré leur nom, ce ne sont pas vraiment des chiens, mais plutôt des lions stylisés, inspirés de récits anciens venus de l’Inde et passés par la route de la soie.
On les appelle parfois lions de Fo, lions impériaux ou encore chiens de Bouddha, selon les traductions et les époques. Pourtant, malgré ce flou dans les noms, il s’agit toujours de la même chose: une paire de statues de lions stylisés, , placés pour protéger les lieux sacrés ou importants.
L’un est un mâle, qui tient souvent une boule sous la patte, symbole du pouvoir.
L’autre, une femelle, protège un lionceau.
Ensemble, ils symbolisent la force et la protection.
Ils sont là pour veiller, pour chasser les mauvaises influences, et ils ne vont jamais l’un sans l’autre.
J’ai toujours été fascinée par leur présence silencieuse.
Même quand ils sont miniatures ou un peu kitsch dans certaines boutiques, ils gardent cette allure particulière.