Je me souviens qu’étant enfant, mon père nous avait emmenés voir la floraison de la bruyère des marais, dans les Hautes-Fagnes.
J’avais été émerveillée par ces tapis de fleurs roses qui modifiaient l’atmosphère des lieux.
Depuis, j’ai gardé une tendresse toute particulière pour la bruyère sauvage de nos contrées européennes.
A ne pas confondre avec les spécimens orange vif ou violet électrique que l’on peut trouver dans les magasins.
Cette année, lorsque nous sommes allés acheter les chrysanthèmes qui embellissent le jardin d’hiver et l’extérieur, je n’ai pas pu m’empêcher de craquer pour une bruyère tricolore, composée de ces couleurs naturelles que j’aime tant.
Depuis, elle accueille les visiteurs à l’entrée de la véranda.
Et les conditions météos humides semblent lui plaire: j’ai rarement vu une bruyère aussi éclatante…
MP
